Cette question traverse certains d’entre nous avec acuité :
« Comment, à mon niveau, participer à résoudre l’équation difficile de la qualité de nos vies et de celle de notre planète ? »
L’urgence climatique nous demande de transformer nos activités essentielles : se nourrir, se loger, se déplacer, se soigner, travailler …
Rendre ces activités économes en matière et en énergie est, plus qu’un objectif, une contrainte et une motivation.
L’épargne, utilisé avec clairvoyance et dans l’intérêt collectif, est un moyen d’action très concret.
Richesse accumulée par vos aïeux et vous même, elle vous permet aujourd’hui de faire des choix qui construiront l’avenir.
Investir et épargner dans les hameaux H₂O est une manière sûre, concrète et efficace de participer à la construction de cet avenir.
Chacun a sa part de résolution du problème : vous avez les moyens, nous avons les compétences.
Cellule de taille intermédiaire, l’entreprise constitue notre société.
Modifiez l’entreprise, la société se modifiera.
En plaçant directement vos économies dans une activité de votre choix, vous donnez à l’entreprise les moyens de porter des projets sur le long terme.
Placer votre épargne chez nous, c’est lui donner les moyens de faire des investissements dont la rentabilité, le retour sur investissement, s’inscrivent dans la durée.
C’est sortir d’une logique de rendement élevé, immédiat et court-termiste pour s’inscrire dans une politique de réindustrialisation génératrice d’emplois non délocalisables.
Nous avons pensé un modèle qui soit économiquement viable, créateur de richesses et robuste dans le temps.
Un modèle économique appuyé sur l’épargne, répondant au double objectif de construire demain avec ce que l’on a aujourd’hui et d’orienter les économies des citoyens dans la transition écologique.
Ce modèle de financement par l’épargne et libre de crédit bancaire, rend la SCIC indépendante et résistante aux chocs et imprévus économiques.
Il est résilient par construction.
Les entreprises financent leurs investissements, c’est-à-dire leurs outils de production, leurs bâtiments, principalement par le crédit.
Elles empruntent de l’argent aux banques qu’elles rembourseront au fil du temps, quelle que soit la rentabilité de l’investissement financé.
Cette logique encourage le financement de projets lucratifs assis sur des investissements faibles.
A la différence, l’épargne confiée à une entreprise par ses associés permet le financement d’actif dont le coût pour l’entreprise – dès la première mensualité – n’est constitué que des intérêts sur l’emprunt.
Le capital emprunté ne sera remboursé à l’épargnant qu’au terme de son engagement.
Ainsi l’entreprise a le temps pour bénéficier pleinement du capital investi.
Conscients que l’habitat constitue et structure notre organisation en société, constatant que le métier de la construction classique ne répond pas aux enjeux environnementaux, nous avons décidé de le mettre au cœur de notre action.
Forts de notre expérience en construction de maisons à faible impact environnemental, nous promouvons, concevons et construisons une urbanisation en hameau, à la fois économe, performante et résiliente.
Cette forme d’habitat, dit hameau H₂O – Habitat Humain et Ouvert – s’adapte aux mutations de notre société.
Il repense l’accès au logement en ouvrant une 3ème voie à l’habitant : un statut qui s’appuie sur une économie de l’usage.
Il s’inscrit sur le long terme en participant à la création d’un habitat sobre, qui n’hypothèque pas l’avenir des générations futures.
Les hameaux H₂O proposent un urbanisme qui s’intéresse en premier lieu aux besoins fondamentaux de ses habitants, sur le long terme.
Un urbanisme qui prend en compte les enjeux environnementaux actuels, en faisant le choix de bâtir simplement, efficacement et localement.
Un fonctionnement qui met l’humain et le travail au service de son objet, en créant et maintenant de l’emploi localement, tout en veillant à répartir équitablement la création de valeur entre les différents acteurs.
Cette équité est garante de sa stabilité.
Notre démarche recouvre tous les aspects de l’habitat. Nous collectons d’abord les fonds nécessaires au financement d’un projet, puis, nous les convertissons dans la construction d’habitations de qualité.
Nous concevons, finaçons, construisons et proposons à l'usage des logements et des espaces d'activité.
Agir sur l’habitat dans sa globalité – de son financement à son usage dans le temps – confère à l’entreprise une réelle liberté dans son action.
Nous nous donnons les moyens de faire bien et durable, et assurons l’entretien, l’exploitation et la maintenance.
Nous nous donnons les moyens de rester pleinement responsables de ce que nous faisons.
La pérennité de l’ensemble n’est pas assurée ou garantie.
Elle est construite, elle est assumée.
Nous produisons des habitats qui répondent aux exigences contemporaines : beaux, lumineux, intégrés dans le paysage et d’un faible impact environnemental.
De la conception à la réalisation, la qualité et la simplicité sont les maîtres-mots de ces constructions.
Il en découle un confort et une esthétique remarquables, un coût d’entretien et de maintenance réduit, une pérennité et un maintien de la valeur du foncier à son plus haut niveau.
L’époque multiplie les contrôles divers et autres certifications coûteuses. Nous nous sommes organisés pour faire de la qualité plutôt que de la contrôler.
La responsabilité que nous assumons de nos réalisations nous oblige.
Elle nous oblige au résultat.
L’épargne assise sur cet actif (nos constructions) est ainsi fiable et pérenne.
L’argent investi dans la SCIC sert en premier lieu à financer, en amont de la construction, les projets de hameaux H₂O.
Production de composants, achat de fournitures, salaires, charges et investissements matériels constituent l’essentiel des dépenses.
Plus largement, la SCIC utilise l’argent confié par ses associés pour le financement de tout ce qu’elle juge nécessaire pour la réalisation de son objet.
C'est ainsi toutes activités nécessaires de la filière de production de logements et s’inscrivant dans l’objet de la SCIC qui peuvent être développées :
- la production d’énergie et de ressources pour subvenir aux besoins de l’habitant.
- la production des matériaux et des fournitures nécessaires à la construction et à l’aménagement de l’habitat.
Le statut juridique de la SA SCIC, hybride entre la coopérative et l’entreprise de capitaux, nous permet de financer, auprès d’épargnants-associés, toutes les constructions et infrastructures que nous réalisons.
Ceci, sans le concours d’emprunt bancaire. Cela nous offre une autonomie financière pour réaliser des projets qui profitent à tous les associés : aux salariés, fournisseurs, épargnants, habitants et bien sûr aux communes sur lesquelles nous bâtissons.
Et plus largement qui profitent au territoire qui nous accueille.
Devenir associé c’est avant tout adhérer aux valeurs de la SCIC et à l’objet qu’elle poursuit, sa « raison d’être » : s’investir et investir dans la transition énergétique, par l’habitat.
Pour vous engager en connaissance de cause, nous vous invitons à prendre connaissance des statuts de la SCIC qui définissent son cadre légal mais aussi les principes et valeurs qui la constituent.
Pour devenir associé de la SCIC, il vous suffit juridiquement d’acquérir une part sociale de l’entreprise.
La valeur d’une part sociale est de 100 €.
Une fois associé, il vous est ouvert de plein droit un compte d’associé sur lequel vous pouvez prêter vos économies à votre entreprise.
Les conditions de rémunération de votre épargne sont laissées au choix de l'associé entre 1 et 5 % .
Remettre la monnaie et la finance au service de l’économie réelle.
Trop laissée à elle-même, la finance s’est hypertrophiée, a conduit à des crises à répétition et est à l’origine d’inégalités sociales croissantes.
Il est temps de la réguler et de la mettre au service de l’économie réelle,
des projets de chacun et en particulier de la transition écologique.
La finance peut et doit être mise au service du financement du long terme et de la transition énergétique et écologique.
L’une de ses vocations n’est-elle pas de collecter l’épargne (dont une partie est « longue ») pour financer l’économie ( dont une partie aussi est « longue ») .
Alain Grandjean, chronique de l’Anthropocène